▶︎ 2 heures de conférence désormais accessibles librement sur Youtube : 8 repères pour relancer les mécanismes naturels d’auto-guérison, sortir de l’état de choc de l’annonce et revenir vers la santé globale en changeant son mode de vie et de pensée.
Roxana Prenveille est enseignante et coach en développement, elle-même survivante d’un cancer et créatrice du blog Mieuxquavant®
Cette conférence a eu lieu au CESAM (Centre d’Education à la santé des Alpes Maritimes) avec la participation du Dr Michel Lallement, oncologue et auteur de plusieurs ouvrages comme Les clés de l’alimentation santé.
▶︎ Vous découvrirez notamment :
✔️ Le témoignage de guérison de Roxana 5 ans après le diagnostic d’un cancer du sein
✔️ Comment réussir à dépasser le choc del’« annonce » et devenir progressivement acteur de sa santé
✔️ L’hygiène de vie favorable à la restauration des mécanismes naturels d’auto-guérison résumée en 8 Repères-Santé
✔️ Le rôle clef de l’auto-sabotage et des bénéfices secondaires de la maladie, et des pistes pour s’en libérer
✔️ Comment une épreuve peut-être transformée en opportunité de construire une plus belle version de soi-même pour être « mieux qu’avant ! »
J’ai 73 ans, je suis mariée, mère de trois garçons et grand-mère de sept adorables petits enfants. Ancienne chef d’entreprise, j‘habite dans le Sud de la France à coté de Nîmes et je continue à être active à mi-temps dans le domaine de la nutrition.
Dans quelles circonstances avez-vous été diagnostiquée ? Qu’avez-vous ressenti ?
J’ai appris que j’avais un cancer du sein droit en 1999 suite à une mammographie qui a détecté des micro-calcifications .
L’annonce de ce cancer intracanalaire, même s’il n’était pas invasif, a été un choc violent. En sortant de chez le médecin je me suis assise dans un fauteuil et suis restée prostrée pendant plus de 20 minutes, assommée par cette nouvelle avec une impression de tomber dans un trou noir avec la mort au bout.
Quel protocole vous proposait-on ?
J’ai consulté une bonne dizaine de médecins en région Parisienne, où j‘habitais à l’époque, qui tous me parlaient de radiothérapie. Heureusement il n’était pas nécessaire de faire de la chimiothérapie ni d’ablation de la chaine ganglionnaire. J’ai posé beaucoup de questions au point d’agacer un médecin qui ne comprenait pas comment je pouvais remettre en cause son protocole suite à dix ans d’études de médecine. Je lui ai répondu que c’était de ma peau et non de la sienne qu’il s’agissait et que j’allais prendre ma décision toute seule.
Quels choix thérapeutiques avez vous effectués et quels ont été les résultats obtenus ?
J’ai écouté « ma petite voix » qui me disait de ne pas faire de radiothérapie, car à l’époque elle était moins bien ciblée et ils irradiaient largement !!!
Il me restait donc la chirurgie et après une première intervention, on m’a fait une mastectomie avec reconstruction immédiate.
Après mon intervention chirurgicale, un ami m’a parlé de l’Institut Hippocrate en Floride, un centre de santé qui propose une cure de « Détox – Vitalité ». Il s’agit d’éliminer les toxines de l’organisme grâce à une alimentation Vivante et végétale pour renforcer nos défenses immunitaires et régénérer nos cellules.
J’y ai passé trois semaines en janvier 2000 et j’ai été impressionnée par les résultats que je voyais autour de moi pour de nombreux problèmes de santé et tout particulièrement les problèmes de polyarthrite, cancers et maladies auto-immunes. J’ai appris énormément de choses sur la santé naturelle, les causes des maladies et la façon de se soigner naturellement. Je suis revenue très en forme persuadée que ce séjour avait été la meilleure décision pour moi malgré son coût.
Aujourd’hui, vu la polémique sur les prothèses, je me suis fait enlever la prothèse au silicone que j’avais depuis plus de dix ans car mon corps ne la supportait plus. Et après avoir écouté les conseils du directeur de l’Institut Hippocrate qui ne recommande pas d’en remettre compte tenu des risques d’inflammation ou de lymphome que cela peut entrainer, j’envisage de faire remplir le sein avec ma propre graisse ou de laisser comme tel à l’image des Amazones de l’antiquité.
Depuis combien de temps êtes-vous en rémission ?
Depuis 19 ans, mais je sais que tout peut repartir à tout moment et je pratique une alimentation vivante à 60% et lorsque je cuis mes aliments je le fais à vapeur douce. C’est incroyable de voir comment le corps répond d’une façon positive à cet apport de nutriments à haute vitalité, bourrés d’oxygène et de chlorophylle qui empêchent les cellules cancéreuses de se développer.
C’est comme si chacune de nos cellules dansait de joie et retrouvait énergie et vitalité.
En quoi pouvez-vous dire que ce cancer a joué un rôle positif dans votre existence ?
Ce cancer a été un déclencheur qui m’a forcée à analyser les faits, comprendre pourquoi et changer de style de vie et d’alimentation. J’ai aussi compris que l’on pouvait devenir acteur de sa santé en faisant le choix d’une médecine la plus naturelle possible.
A quoi consacrez-vous votre vie aujourd’hui ?
Depuis mon séjour à l’institut Hippocrate, je m’emploie à faire passer cette information au maximum de personnes malades autour de moi et à parler de prévention aux personnes bien portantes. J’organise depuis plus de 20 ans des séjours individuels et de groupe à l’Institut Hippocrate de Floride et à l’Institut Ann Wigmore de Porto Rico, ainsi que des séjours « détox-Vitalité » chez moi dans le Midi (à coté de Nîmes) avec une naturopathe formée à L’Institut Hippocrate et à l’école de « crusine » Living Light de Californie. Je conseille aussi des compléments alimentaires à base d’algue bleu-vert du Lac Klamath dans l’Oregon.
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à une personne actuellement confrontée au cancer ?
✔️ Analyser toutes les solutions proposée par la médecine traditionnelle et les effets secondaires induits par les traitements .
✔️ Consulter un bon naturopathe qui saura proposer des solutions naturelles à la place ou en plus des traitements médicaux.
✔️ Ecouter son corps, avoir confiance en son pouvoir de régénération en lui apportant une alimentation vivante et végétale au moins pendant un an (éliminer le sucre et les produits laitiers et animaux qui nourrissent les cellules cancéreuses) et prendre sa décision en fonction de tous ces éléments .
✔️ Avoir un mental fort, des pensées positives et pratiquer le jeûne et la méditation.
✔️ Participer à des cercles de parole car on y rencontre des personnes très positives qui se sont sorties de situations très difficiles .
👉 Vous pouvez en savoir plus sur les stages proposés par Marie-Christine Lhermitte sur son site : www.mcl-nutrition.com
🙏 Merci Marie-Christine pour ce témoignage encourageant, qui montre une fois de plus que le fait de devenir actrice de sa santé, à travers une approche globale et des changements profonds de mode de vie, est essentiel pour maintenir son immunité après les soins et éviter la récidive. Je n’ai pas testé personnellement les stages que vous proposez, mais on m’en a dit beaucoup de bien, et c’est pourquoi je publie en toute confiance le lien vers votre site. En ce qui concerne les compléments que vous commercialisez, mon opinion est plus réservée et je vous laisse le soin de compléter l’information auprès des lectrices qui viendraient librement vers vous à ce sujet.
⚠️ Les témoignages de cette rubrique relatent des expériences personnelles. Il s’agit d’interviews réalisées « sur parole » et ne donnant bien évidemment lieu à aucune vérification de données d’ordre médical. C’est la raison pour laquelle je demande aux personnes qui témoignent de fournir une adresse email de contact qui est publiée en fin d’article. Ces témoignages ne doivent aucun cas être pris comme exemple sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent. Le but de ce blog est de partager des informations et des expériences et surtout de DONNER ESPOIR. Chacun reste bien évidemment responsable de l’interprétation et de l’usage qu’il en fait. Vos témoignages sont les bienvenus.
😇 J’ai enregistré cette méditation guidéegratuite pour aider les personnes que j’accompagne à se libérer d’un état problématique et à le remplacer par une « nouvelle réalité », une expérience choisie en conscience.
Je partage ici quelque chose de très intime, que je pratique au quotidien sur moi-même et qui m’a permis – parallèlement au changement global de mode de vie – de revenir vers la santé mais aussi de mieux préciser et atteindre mes objectifs dans de nombreux autres domaines.
Cette méditation puissante est issue d’une synthèse personnelle entre :
✔️ La relaxation
✔️ La méditation de pleine conscience
✔️ La guérison quantique
✔️ La loi de l’attraction
✔️ La prière de gratitude.
En 22minutes, vous serez guidée pas à pas vers un niveaude conscience élargi propice à la matérialisation de la nouvelle version de vous-même dont vous souhaitez faire l’expérience.
Avant de commencer, il est recommandé de prendre un moment pour identifier la problématique à dépasser et formuler clairement son intention en termes positifs.
👉 Par exemple choisir lasanté (positif) sera plus efficace que choisir de « guérir du cancer » (négatif).
Pourquoi ?
😡 Car notre inconscient – tout comme l’univers – ne perçoit pas la forme négative. En nous focalisant sur la luttecontrela « maladie » nous lui apportons notre énergie mentale et créons des conditions favorables pour matérialiser davantage de cette maladie.
🌱 Au contraire si notre objectif est « plus » de santé, nous sous-entendons que nous avons déjà un peu de santé. Nous émettons ainsi sur la fréquence vibratoire de la santé et lui permettons de croître 📡
« Je viens de finir ma première méditation…Quel bonheur Roxana, j’ai même pleuré de joie ! La visualisation c’était une pure merveille de bonheur et de santé globale, et réalisation !!! Je n’ai pas de mots pour te remercier, c’est ma pleine santé qui le fera !!! » Veronica, Cannes.
« Chère Roxana, votre site est une pure merveille. Chaque matin je me ressource en écoutant votre vidéo sur l’équilibre du mental et du corps (…) Je vous remercie de nous aider et de faire passer le message de l’amour de soi et de la gratitude. La vie est tellement belle !! Il faut y croire ! » Dominique, Monaco.
Promis depuis longtemps sur le blog, voici enfin un article consacré à la gestion émotionnelle !
Pour l’avoir moi-même vécu, je peux dire qu’un diagnostic de cancer est une sorte de cataclysme. En l’espace des quelques jours qui séparent la détection anxieuse des premiers symptômes de l’annonce officielle de la maladie, on voit voler en éclats tout ce que l’on croyait stable dans son existence.
« Cancer » est un mot qui fait peur et tombe comme un couperet pour bouleverser du jour au lendemain nos illusions d’immortalité et de stabilité.
L’annonce nous confronte violemment à notre peur de la mort, mais le pire, je crois, c’est cette atroce sensation de solitude, et ce, même lorsque l’on est aimée et entourée comme cela a été le cas pour moi.
SEULE.Seule dans son corps, seule dans sa tête, seule avec ce sentiment d’étrangeté. « Différente » désormais des autres pour lesquels tout semble plus ou moins continuer « comme avant » : ils vaquent à leurs occupations, se préoccupent toujours des mêmes choses qui nous préoccupaient encore hier et qui tout à coup nous paraissent tellement lointaines et dérisoires. « J’ai un cancer ». Et cela me semble impossible en fait, si peu réel… et pourtant, des mots ont bien été prononcés, un diagnostic clairement posé : « Vous avez un cancer ».
😨 Peur, panique, révolte, colère, sentiment d’impuissance, d’injustice, tristesse, angoisse,une foule d’émotions se succèdent et nous submergent.
Mais il faut faire face, se recentrer, protéger les siens, faire bonne figure, prendre des décisions, et surtout ne rien faire qui puisse aggraver les choses, et notamment faire chuter l’immunité.
Nous savons tous aujourd’hui que lesémotions désagréables(colère, tristesse, peur, angoisse…) sont associées à des sécrétions hormonales (cortisol, adrénaline) qui dépriment le système immunitaire et constituent le terreau des maladies dégénératives. En envoyant à nos cellules le message que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue, elles déclenchent des processus d’autodestruction.
Les émotions agréables (joie, amour, paix, gratitude…) informent quant à elles nos cellules de notre désir de vivre et s’accompagnent de sécrétions hormonales (dopamine, endorphine, sérotonine, ocytocine) favorables aux processus de réparation et d’auto-guérison.
Nous sommes donc seules et effondrées, mais dans le même temps nous savons (et au cas où nous l’aurons temporairement oublié il se trouve toujours une âme charitable pour nous le rappeler 😂), que nous ne devons surtout pas avoir peur ou nous laisser aller à la déprime, au risque de faire chuter notre immunité et de favoriser la prolifération des cellules cancéreuses. Au contraire nous devons tout faire pour cultiver des émotions « supérieures » bonnes pour la santé. Et le diktat du bonheur ambiant n’arrange en rien les choses ! Souffrir sans garder le sourire serait de très mauvais goût…😂
😩 Mais c’est juste horrible !!! en réalité, car le fait de savoir qu’on doit positiver alors même qu’on ne peut pas faire autrement que d’être anxieuse et triste, alimente encore plus l’anxiété. Comble du comble : on finit pas se sentir coupable de ses émotions « négatives », coupable de ne pas réussir à être joyeuse, confiante et positive !
Je pense que ce conflit entre ce que l’on ressent et la culpabilité de le ressentir contribue à nous épuiser psychiquement et physiquement.
👉 Alors que faire ? Comment gérer au mieux ses émotions dans un sens à la fois favorable à la santé et respectueux de ce que nous sommes et de ce que nous vivons.
Une émotion – qu’elle soit agréable ou non – est une énergie qui nous traverse ⚡️ et nous signale si nos besoins essentiels sont plus ou moins satisfaits 💚 ou au contraire menacés ⚠️
Il y a trois manières d’aborder une émotion désagréable :
✔️ SE LAISSER EMBARQUER par elle et réagir impulsivement d’une manière déraisonnée qui va souvent à l’encontre de notre propre intérêt.
✔️ RESISTER en mettant un couvercle sur ce que nous ressentons, créant ainsi un blocage énergétique. On s’épuise à lutter contre une partie de soi-même, dans un processus contre-productif de poussée et de contre-poussée qui risque de provoquer une violente dé-pression ou des troubles de santé divers.
✔️ ACCUEILLIR et observer l’émotion sans jugement ni culpabilité pour la laisser nous passer au travers. Contrairement à ce que notre éducation et les conditionnements sociaux nous ont porté à croire (« il faut être fort »), nous avons tout à fait le droit d’avoir peur, d’éprouver de la colère ou de nous sentir faibles : tout cela est 🆗
Accueillir et assumer sa vulnérabilité est le meilleur moyen de ne pas en être victime !
Concrètement, face à une émotion désagréable nous pouvons :
✅ Commencer par l’observer, l’identifier, la nommer
✅ Puis s’autoriser à la ressentir sans culpabiliser
✅ Reconnaitre son intention positive, son utilité
✅ Et enfin la remercier et la libérer
Le secret du bien-être : Libérer ses émotions mais maîtriser ses pensées !
La MÉDITATION dite de pleine conscience est l’outil le plus efficace pour apprendre à gérer naturellement et sans effort ses émotions.
Elle permet de se connecter à sa propre Source 💟 dans l’instant présent et dans l’accueil de ce qui « est » et de ce que l’on est, sans jugement, en lâchant prise du mental, des ruminations stériles centrées sur les regrets du passé et sur l’anticipation anxieuse de l’avenir, en dehors de toute forme d’intention et/ou d’obligation de « résultat ».
On reste juste assis là (just sitting), observateur de ses émotions, de ses pensées, de son souffle, des bruits, des sensations…
Cette posture est propice à une circulation énergétique fluide, à la LIBÉRATION des blocages et à la paix avec soi-même. Elle permet à l’élan vital de faire ce qu’il a à faire, naturellement et en l’absence de contrôle, pour réparer et GUERIR.
Après quelques semaines de méditation de pleine conscience (20 minutes par jour) :
Les régions du cerveau associées à l’optimisme et à la joie sont plus actives
Le système immunitaire est plus réactif (globules blancs et les cellules NK plus performants)
Le stress diminue et l’aptitude àgérer les « chocs émotionnels » renforcée
Le sommeil est de meilleure qualité
La concentration et les performances s’améliorent
Le vieillissement est ralenti en freinant l’usure des télomères (extrémités des chromosomes qui s’érodent au fur et à mesure des processus de division cellulaire responsables de l’oxydation).
Le niveau de conscience est élargi (pendant la méditation, l’amplitude de l’oscillation des rythmes cérébraux augmente), ce qui permet de développer l’intuition et inspiration, y compris durant le reste de nos activités quotidiennes.
Le sentiment de complétude augmente : le bien-être nous vient de l’intérieur et non des autres ou des circonstances extérieures et la sensation de solitude disparaît.
Progressivement et à force de pratique régulière, vous serez naturellement libérée de la peur, et ce, alors même que vous n’aurez pas cherché à lutter pour vous en libérer.
C’est en acceptant sa peur qu’on se libère de la peur. Lutter contre elle, et contre toute autre émotion prétendument « négative » contribue en fait à la renforcer.
La méditation de pleine conscience nous enseigne une posture d’accueil et d’acceptation sans jugement qui est source de libération et de guérison.
Il est possible de pratiquer en autonomie, guidé par une bande sonore au début.
😇 La méditation a changé ma vie. Elle m’a accompagnée tout au long de mon parcours de guérison et m’aide encore chaque jour à aborder avec force et souplesse la permanente évolution des choses et des êtres qui définit la vie.
Je partage ici le support qui m’a été le plus utile dans ma pratique méditative, le merveilleux livre de Christophe André : Méditer Jour après jour.
Cet ouvrage continent un CD avec des séances de méditation guidée qui nous accompagnent progressivement vers la pleine conscience. C’est extrêmement bien fait et efficace !
J’ai rencontré ma femme, « ma perle d’étoile », en 2011, il y a presque 8 ans. Cela a été un vrai coup de foudre, l’amour de ma vie. Nous nous sommes mariés en 2013 et avions le désir d’avoir un enfant, malgré un diagnostic d’insuffisance ovarienne profonde. Nous avons « aidé » en ce sens, et n’aurions pas dû le faire. Ma femme m’est très précieuse et elle est aussi très fragile : la fausse couche l’a anéantie… La conviction d’un magnifique heureux évènement à venir dans 7 mois s’est transformée en cataclysme. En 2014, le monde s’est effondré sous nos pieds : coup sur coup, deux ou trois millimètres de coeur qui ne bat plus, puis le cancer du sein, 3 mois plus tard, m’ont mis KO…
Mais je suis son homme, je l’aime, je me devais d’être fort, de surmonter ma propre peur et mes angoisses. Je me devais de lui dire : « je suis sûr que tu ne vas pas mourir ». Et c’était incroyablement dur, parce que je n’avais aucune solution à lui apporter. A l’époque je n’avais aucune connaissance en matière de santé. Je savais juste que je ne savais rien… Alors j’écoutais, je cherchais, je l’accompagnais, je lisais, j’essayais de l’aider du mieux possible.
Nous les hommes, avons besoin de nous sentir utiles, c’est très dur d’être confronté à la souffrance et au mal-être dans l’impuissance. Cela nous aide beaucoup que l’on nous donne des taches précises par lesquelles nous pouvons aider et nous sentir efficaces. Ca me faisait du bien de lui acheter ses légumes bio, lui préparer ses jus, l’accompagner à tous les rendez-vous médicaux, lui commander des pilules Beljanski, jeûner avec elle avant les séances de chimiothérapie, travailler à terminer les travaux de notre maison pour qu’elle se sente bien, la retrouver chaque midi pour déjeuner ensemble et marcher en forêt comme nous le faisons toujours…
Mais au fond je crois que ce dont elle avait le plus besoin, c’était juste que je reste là près d’elle, sans rien faire, juste lui tenir la main et lui montrer que je l’aimais sans cheveux, sans cils… Etre là pour elle. Elle pouvait compter sur moi pour être encore et encore, là, à ses cotés.
Les jours suivant les séances de chimiothérapie ont été les plus difficiles, voir la femme qu’on aime affaiblie, épuisée, en pleurs parfois juste parce qu’elle ne sait pas quoi faire de son corps, d’elle-même, et qu’on est là, impuissant, à côté d’elle. On voudrait juste que tout ça s’arrête, ne plus avoir à l’accompagner à ces séances censées la guérir et qui semblent la détruire. Et pourtant il faut continuer à la motiver, pour lui donner la force, à elle, d’endurer tout cela et même de l’envisager positivement pour optimiser l’efficacité des traitements.
Notre amour m’a donné la force de tenir et d’avancer. Et aussi sa détermination à elle, sa confiance en cette santé qu’elle était en train de reconstruire pas à pas, grâce à une approche globale, en plus des soins reçus. Finalement nous avons traversé ces épreuves positivement, notre amour est resté vibrant et s’est même renforcé. J’ai presque l’impression que nous avons guéri d’un cancer ensemble.
Si je devais donner quelques conseils à un conjoint accompagnant (ou soeur, parent, ami…) :
✅ Faites attention aux mots utilisés. Les mots sont tout. Des armes, des boucliers, des aliments, des médicaments, des émotions… Pas d’attaques, pas de défense, et ce n’est pas le moment d’enseigner quoique ce soit… Oui, prenez simplement le temps d’écouter avec amour et empathie sans forcément chercher à apporter des solutions.
✅ Autorisez-vous à être triste si vous l’êtes, exprimez ce que vous ressentez, soyez authentique dans vos émotions, c’est surtout cela qu’elle attend.
✅ Soyez un soutien positif lorsqu’elle fait seschoix. Que ce soit un choix thérapeutique ou le désir d’adopter de nouvelles habitudes alimentaires qui deviennent, du jour au lendemain, votre quotidien : eh bien….dites oui ! Suivez-la et montrez-lui que vous avez confiance. Son esprit est positif lorsqu’elle met en pratique ce en quoi elle croit, alors, soyez positif, vous aussi, et encouragez-la.
Aujourd’hui ma femme a retrouvé la santé et a choisi de développer ce blog pour aider les femmes confrontées au cancer à devenir actrices de leur guérison. Elle fait un travail énorme, je la trouve extraordinaire… même si elle travaille trop à mon goût. Je continue aujourd’hui à être là pour elle et à faire de mon mieux pour l’assister dans les taches quotidiennes, l’encourager lorsqu’elle doute et lui montrer que je l’aime et que je crois en elle ❤️
Pascal Prenveille
Je remercie mon mari d’avoir mis tout son coeur dans ce témoignage et je suis très émue de pouvoir lire son ressenti. Je me rends compte que durant toute cette période, tout le monde s’est essentiellement focalisé sur moi, la « malade ». En réalité je pense que c’est peut-être encore plus dur pour les proches (conjoint, parents, enfants) car, malgré toute l’aide et l’amour qu’ils nous apportent, la guérison échappe totalement à leur contrôle. Et c’est bien souvent seuls qu’ils doivent faire face à leurs angoisses et leurs doutes. Mon mari a tout fait pour rester « fort » et formidable, et j’éprouve une immense gratitude pour sa présence à mes côtés et pour son amour qui ont joué le rôle le plus important dans ma guérison ❤️
J’ai 59 ans, trois enfants et j’exerce à la fois le métier d’éducatrice spécialisée, de psychothérapeute et d’aromathérapeute. Bref une vie dense avec comme loisirs la biodanza, la nage et la marche a pied, mes genoux ne me permettant actuellement plus de courir comme je le faisais durant la période où j’étais malade.
Pouvez-vous nous dire dans quelles circonstances vous avez été diagnostiquée et ce que vous avez ressenti ?
Il y a 10 ans on m’a diagnostiqué un cancer au sein suite à une mammographie. J’avais une boule que je sentais à la palpation. Même si je me doutais de quelque chose ça a été un effondrement. Un véritable raz de marée.
Après un mois d’arrêt quand j’ai appris la nouvelle de la maladie, j’ai continué à travailler à plein temps pendant quatre mois, ne m’interrompant que pour les traitements. J’ai pu ensuite passer à mi-temps thérapeutique. Cette année fut rude : savoir rester centrée sur soi, ne pas écouter certaines personnes qui ne veulent que votre bien mais ne vivent pas ce que vous vivez. L’amitié est un bon refuge, le mari fait au mieux mais il a ses propres peurs et les enfants sont témoins et on veut les protéger tout en essayant de rester mère !!!!!
Quel protocole la médecine officielle vous-a-t-elle proposé ?
Je suis allée voir trois gynécologues dans mon département (les Alpes Maritimes) qui m’ont tous proposé une ablation car j’avais quatre foyers sur le même sein dont deux de stade 3. L’ablation signifiait pour moi la perte de ma féminité si difficile à acquérir.
Quels choix thérapeutiques avez-vous effectués ?
Je suis allée sur Montpellier où j’ai vu un cancérologue très réputé qui a pris le temps d’échanger avec moi pour me comprendre. Il n’a pas choisi la solution de facilité, il a entendu la patiente que j’étais et non le cas X… et m’a proposé de faire une chimiothérapie néo-adjuvante qui pouvait permettre de faire diminuer la taille des métastases, suivie d’une intervention et de rayons.
J’ai accepté sonprotocole et en parallèlej‘ai travaillé en aromathérapie, j’ai vu tous les mois un médecin sur Nîmes qui faisait de l’énergétique hologrammique (un travail avec des disques de couleur sur des points d’acupuncture) et j’ai effectué des changements de mode de vie :
Alimentation crue pendant 1 an, suppression des charcuteries, diminution du sucre et des laitages.
Supplémentation en différentes plantes : PAO, desmodium, glutathion… grâce à un médecin naturopathe des Adrets.
Exercice physique : J’ai continué à courir 2 fois par semaine (sauf lendemain de chimio) et la biodanza à mon rythme, seul endroit où je pouvais danser tête nue sans remarque et avec un soutien très bienveillant.
Travail personnel pour comprendre pourquoi j’en étais arrivée là : sophrologie et aussi dialogue avec les cellules (vidéo de GuyCorneau).
Quels ont été les résultats obtenus ?
J’ai pu me respecteretje n’ai pas eu de mastectomie. Chaque cas est diffèrent mais il s’agit de votre corps, celui que vous allez continuer à habiter pour le reste de votre vie.
Depuis combien de temps êtes-vous en rémission ?
Cela fait 10 ans. Ma tête a voulu oublier ces moments d’effondrement, mon corps avec ses cicatrices et ses dissymétries me rappelle cette épreuve.
En quoi cette épreuve a-t-elle eu un impact positif sur votre existence ?
Cette maladie m’a fait comprendre l’importance de penser un peu plus à mon bien-être personnel, de retourner plus souvent dans la nature me ressourcer, de mettre le curseur sur pause plus souvent et me permet de soutenir les personnes dans cette situation en tant que thérapeute mais aussi ex patiente.
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à une personne actuellement confrontée au cancer ?
Il me semble important de prendre plusieurs avis. Vous êtes une personne, on doit prendre le temps de tout vous expliquer et vous devez pouvoir poser les questions et réfléchir : qu’est-ce qui est important pour vous, quelle image de la femme avez-vous ????
Prenez du temps pour vous alors que peut être jusqu’à la maladie vous avez fait passer les autres avant vous !! Fuyez les gens qui vous abreuvent de conseils alors qu’ils ne peuvent pas imaginer le raz de marée qui est en vous. Préférez la présence de personnes qui vous écoutent sans s’immiscer et sachez dire non quand ce n’est pas juste pour vous.
Prenez grand soin de vous. Tout ce qui vous fait plaisir ne doit pas être oublié : les ballades dans la nature, au bord de la mer, tout ce dont vous avez envie, et parfois juste de ne rien faire car le corps est out : accordez-vous le droit d’être la personne la plus importante à ce moment-là, vous le méritez.
🙏 Merci Françoise pour ce témoignage sincère, qui révèle que l’épreuve de la « mal-à-dit » est aussi – au-delà des peurs et des douleurs qu’elle implique – une opportunité de retour à soi. Merci aussi pour un échange téléphonique il y a plusieurs années, qui a contribué à me donner confiance au moment où j’en avais le plus besoin…❤️
🤓 Lorsqu’en 2014 j’ai moi-même été confrontée au choc de l’annonce de mon cancer et du lourd protocole que l’on me proposait (mastectomie, curage ganglionnaire, chimiothérapie, radiothérapie et hormonothérapie pendant 5 ans), j’ai consulté plusieurs praticiens et effectué de nombreuses recherches pour pouvoir faire mes choix thérapeutiques. Mais pour entretenir ma confiance, me fier à mon intuition et sortir de la peur, ce qui m’a été le plus utile ce sont les témoignages de personnes qui étaient passées par là avant moi et avaient retrouvé la santé ! Ce sont ces témoignages (à travers les lectures, les vidéos, les rencontres ou les échanges téléphoniques) qui m’ont aidée à CROIRE en un ailleurs possible et à trouver la force de traverser les moments les plus durs… et aussi le courage d’assumer la responsabilité de mes propres choix, pour sauver mon sein, mes ganglions lymphatiques, et ne pas suivre d’hormonothérapie. C’est pourquoi aujourd’hui j’ai à coeur de donner la parole à d’autres, pour partager leur témoignage d’espoir sur le blog Mieuxquavant ❤️
⚠️ Les témoignages de cette rubrique relatent des expériences personnelles. Il s’agit d’interviews réalisées « sur parole » et ne donnant bien évidemment lieu à aucune vérification de données d’ordre médical. C’est la raison pour laquelle je demande aux personnes qui témoignent de fournir une adresse email de contact qui est publiée en fin d’article. Ces témoignages ne doivent aucun cas être pris comme exemple sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent. Le but de ce blog est de partager des informations et des expériences et surtout de DONNER ESPOIR. Chacun reste bien évidemment responsable de l’interprétation et de l’usage qu’il en fait. Vos témoignages sont les bienvenus.